Légende du Pavé d'Or
Confession de grimoires d'une époque reculée,
La Légende du Pavé d'Or, nous est aujourd'hui contée.
A cette place même, il y a fort longtemps,
Vivait une Sirène qui charmait de son chant
Quelques rares voyageurs égarés dans le temps.
La rivière, fort large à ce moment,
Parmi les flots coulait calmement.
Paisible, la Petite Sirène aux longs cheveux d'or,
Invisible de l'un ou l'autre bord,
Laissait entendre un chant si nostalgique,
Qu'il marquait chacun d'une empreinte magique.
Un jour, las de ne pouvoir la voir,
Des hommes se mirent en devoir
D'essayer de l'attraper,
Afin de la mieux contempler.
Mais furieux de ne pouvoir y parvenir,
Mirent le feu aux fourrés et partirent.
Alors, l'on put entendre, du cœur de ces flammes,
Un cri si déchirant qu'il vous transperçait l'âme.
C'était le cri de l'agonie
De la Petite Sirène anéantie.
Parmi les tisons encore fumants,
On pouvait voir au soleil couchant
Ce Pavé d'Or irradiant
Qui allait braver le temps.
D'aucuns disent qu'il conserve l'âme de la Petite Sirène,
Et qu'une pensée pour elle efface le poids de toutes peines.
MONTLUÇON et sa LÉGENDE
DU PAVÉ D'OR
Découvrez cette légende Montluçonnaise en allant voir le Pavé d'Or, situé
10, Place des Trois-Ayards
(actuelle Place Louis Bavay)
03100 Montluçon
Cette étrange pierre recèle l'âme d'une petite Sirène Atlante.
L'histoire de la "LÉGENDE DU PAVÉ D'OR" se passe en plein coeur de la Ville de Montluçon, dans la partie ou coule le Cher, face à la place des Trois Ayards où, il n'y a pas si longtemps, se trouvaient plusieurs ilots sur lesquels poussainent herbes, arbres et arbrisseaux. Elle a été inspiré d'un seul trait, comme transmise par une voix lointaine, à un poète Montluçonnais.
Si l'on sait que l'aventure de la "petite sirène" de Montluçon se situe près du pont St Pierre actuel, c'est à l'époque de la catastrophe finale de l'atlantide, que, pour fuir cet engloutissement, elle partira en direction du soleil levant, comme guidé par une appel, pour venir s'échouer sur les bords du Cher, à l'endroit même où l'Être de lumière "LUG" illuminait le "Mont Lucens", à l'époque ou les fées murmuraient encore aux oreilles des hommes, de merveilleuses légendes issues de continents disparus.
Si, un jour, vous avez la chance de rencontrer une fée (il parait que, même à notre époque rationaliste, il en vient encore quelques-unes sur notre planète dans les régions où elles étaient nombreuses autrefois) parlez lui en dans le creux de l'oreille, peut-être s'en souvient-elle encore. Qui sait ?
Aujourd'hui, on peut encore rêver à la Petite Sirène du Cher, en allant voir le Pavé d'Or qui se trouve parmi les pavés ordinaires d'un petit trottoir situé au 10 de la Place de trois Ayards 03100 Montluçon.
Nous ne sommes pas maître de nos rêves. Ceux-ci nous sont transmis, à notre insu, par d'invisibles forces, qui peuvent nous informer sur le passé ou l'avenir. Devant une trop grande insistance, devons-nous nous taire, ou en révéler les faits ? Attala.
