"IKÉA"

LA PETITE SIRÈNE DE MONTLUÇON

Quelques textes, chansons et poèmes pour la petite sirène...

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La venue d'Ikéa

L'équilibre cosmique veut qu'au cœur des plus pénibles épreuves, des sphères supérieures, descendent sur le monde, des ondes bienfaisantes, des ondes de bonté et d'extrême douceur.

Et, l'être mortel envahi par ces rayons radieux est transporté dans la vie transparente des cieux pour y acquérir la connaissance.

Cet être aux très purs sentiments partagera à tout instant ce qu'on lui a donnée.

Ainsi... ne t'étonne pas de la venue d'IKEA ...

Ce sont les puissances de lumière qui l'ont éveillée, qui l'ont reconnue, pour qu'avec Attala, elle t’apporte le divin message d'amour.

Montluçon, ouvre tes portes, ouvre tes cœurs, ouvre tes yeux.

Laisse, réchauffer tes pauvres murs par le souffle miraculeux et tu rayonneras dans toute ta splendeur, comme une belle muse saluée par les cieux.

O toi, prisonnière de cet espace et de ce temps, ville emmurée dans les plus obscurs ténèbres, ô sur toi se penche enfin le tout-Puissant, car il t'envoie IKEA, la petite sirène pour te conduire sur les chemins de foi et de prière, de poésie et de lumière qui te feront contourner ce royaume de désespérance que tu t'es bâti.

Je te le dis, des jours nouveaux ressurgiront pour toi.

Déjà des millions de visions angéliques scintillent vers l'Orient, leurs chants d’amour montent jusqu'aux temples du ciel, là où l’azur exhale des parfums de jardins édéniques.

Là où les musiques et les voix sont unies en un seul son, en un seul verbe aux mêmes clartés de cristal.

Rejoins, ceux qui, déjà, par-delà les empires stellaires s’unissent dans une fraternelle et ultime communion;

N’ais crainte et laisses-toi guider vers la lumière et écoutes la petite voix d’ IKEA.

Tu sais, les ondes du Cher depuis onze mille années sont encore toutes illuminées du reflet de mon corps et le long de ces berges où depuis tu t'es endormie comme une enfant peureuse, je te veillais et j’attendais qu'ATTALA soit prêt qu'il m'appelle et qu'il me dise :

IKEA ; Montluçon a besoin de toi, tu dois faire vibrer d'amour ces cœurs déshérités et malheureux.

Oh ! je t'en supplie, écoute ce cri et ouvre ta ville sur mes rêves, sur mes chants, sur mes cantiques et prie avec moi.

Déjà des milliers de pâles colombes au saphir de ton ciel viennent boire, n'entends-tu pas leur chant de paix et d'espoir ?

Déjà les harpes lointaines accompagnent les douces vocalises des anges et des sirènes.

Déjà des milliers d'ailes nacrées s'abattent sur toi. Déjà des milliers d’âmes sereines s'agenouillent vers l'infinie extase des cieux.

Ô Montluçon, ouvres tes églises, tes temples et tes maisons, c’est une marche de naissance et tu feras le grand, le miraculeux, le mystique voyage de la connaissance.

Tu seras un royaume où tout homme rejoindra son prochain par le cœur et par l'esprit ; Ce royaume sera le plus beau de la création en ce monde si uniquement toi et toi seul tu le veux.

Tu es cité choisis par le Maître de la sagesse et c’est sur l'ombre de tes âmes qu’il portera de sa divine main, le flambeau étincelant et montera de tes ténèbres vers la lumière de sa légende.

à Montluçon le 18 juillet 87

 

Valse des sirènes

 

REFRAIN

Féérique ballerine

Au palais des sirènes tu dansais

Féérique ballerine

Près de toi Attala pour t'aimer

Petit trottoir

Où l'on vient voir

Le pavé d'or lumière d'espoir

Sur la rive du Cher de notre Montluçon

Tu es notre Ikéa nous t'aimons

 

COUPLET

De l'Atlantide aujourd'hui disparue

En l'océan dans la baie de Parfa

Notre sirène qui a seule survécu

A ce déclin guidée par son aura

Poséidia tu n'es plus qu'un beau rêve

Ta légende est plusieurs fois millénaire

Et l'équinoxe de printemps qui se lève

Au trois Ayards fleuri ton univers

Musique : ATTALA                               Paroles : René CHANUDET     

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La Pierre qui Chante

(ou LA CHANSON DU PAVE D'OR)

 

1

A l'ombre silencieuse d'une pierre précieuse

Et dans l'obscurité des âmes esseulées

Sous le quartz et cristal d'une époque idéale

Et dans les belles louanges des êtres demi-ange

Je vais chanter. . . . Je vais chanter. . . .

2

Sous le lourd océan qui monte et qui descend

Et aux tourments profonds de ces cœurs moribonds

Aux âmes irradiantes de tout un peuple Atlante

Et pour les humbles sages aux millions de visages

Je vais chanter. . . . Je vais chanter. . . .

3

Aux grands yeux spirituels de leurs vies éternelles

Et dans les clairs esprits des disparus chéris

A l'ermite immobile figé dans cette ville

Aux prières de flammes qui embaument son âme

je vais chanter... je vais chanter...

4

Aux statues éphémères de l'homme qui se libère

Et pour les autres mondes que les soleils fécondent

Et aux jardins si pâles qui ouvrent leurs pétales

Et aux maisons de pierre qui ouvrent leurs paupières

je vais chanter… je vais chanter...

5

Aux visages si blancs de nos milliers d'enfants

Et pour les autres cœurs de toutes les couleurs

A la femme fragile pétrie de noble argile

Et à ce tout petit à qui elle donne la vie

Je vais chanter… je vais chanter...

6

A l'ombre silencieuse d'une pierre précieuse

Au cristallin mystère d'une musique stellaire

Sous l'or et sous l'opale d'un Palais Cathédrale

Et pour notre Sirène qui en était la reine

je vais chanter... je vais chanter...

7

Et sous l'envoûtement d'un pavé rayonnant

Nous donnons notre voix à l'hymne de la joie

Et ce chant de lumière qui monte de la terre

Et ce magnificat c'est pour toi IKÉA

Je vais chanter... je vais chanter...

                                     .....pour Toi.

 

Musique : ATTALA                               Paroles : M.-F. FOSSÉ      

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flamme.gif (9411 octets) MONTLUÇON

DANS UN PARFUM D’ATLANTIDE 

 

 

 Le long du Cher, une étrange présence,

Qui, sous le flambeau solaire,

Pour Attala, s'est fait délicate essence,

S'imprégnant de lui, elle s'éparpille à l'infini de l'air.

 

IKÉA, Sirène d'Atlantide, ici palpite et vit

Sous l'ombre d'une aile mystique,

Elle se repose abandonnée et ravie,

Et, de son visage royal, lève ses yeux angéliques.

 

Des vastes mers adamantines,

Elle a gardé son sourire satin,

Sur ces yeux de glycine,

Une étoile, qui fera tant et tant de bien !

 

Des antiques temples marins,

Elle a décalqué sa peau de nacre blanc,

Enivrante comme mille pafums,

Mélange d"écume, d'iris et d'encens.

 

Les deux mains sur son coeur d'or,

Elle hante nos écrits aux sonores clameurs,

Où des houles nous soufflent sur un même accord,

Toute sa virginale et symbolique splendeur. 

 

Douce, si douce princesse des lointains océans,

Emportée des ondes aux échos cristal

Par la magie silencieuse des vents,

jusqu'au ... Trône final ...

 

… Place des Trois-Ayards, où une pierre merveille,

Enchâssée comme de l'or sur un petit trottoir,

Vestige de sa Légende de soleil,

Que l'on peut toucher, que l'on peut croire.

 

                                                                           M.-F. FOSSE

 

 

Chanson de la Petite Sirène
(Cette chanson est dédiée à tous les enfants de Montluçon)

REFRAIN

Ne dessiner que ton image

Et n'embrasser que ton visage

On ne connaît rien de plus doux

Que de t'aimer à en être fou.

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Tu m'as parlé une nuit

Tu m'as confié le grand secret de ton pays

Pour que les enfants du monde

Te sourient.

Je suis ta voix IKÉA, je vis pour toi IKÉA.

Je suis ta voix IKÉA, je chante pour toi IKÉA.

COUPLETS I

Petite Sirène tu arrives

Belle et fraîche comme une eau vive

Au soleil d'or de ton amour

S'efface l'ombre de nos jours,

Tu es une musique irréelle

Une pluie de notes en dentelle

Tu es parfums à l'unisson

Pour les jardins de notre Montluçon.

II

Petite Sirène tu arrives

D'une lointaine et belle rive

Etrange beauté à nos yeux

A faire pâlir tous les cieux,

Tu es une aube se levant

Comme mille rayons d'air vibrant

Le charme de ton aura grandiose

Eclabousse maintenant toutes choses.

III

Petite Sirène tu arrives

Dans nos petits cœurs tu ravives

L'espoir d'entendre chaque jour

Cette nouvelle chanson d'amour,

Tu es un éclat irradiant

De ce Pavé d'Or miroitant

Tu es le grand souffle cosmique

Porteur d'une légende magnifique.

IV

Merci au poète du bonheur

Qui a fait rebattre ton cœur

Tu es la vie de Montluçon

Et sa légende et sa chanson,

Tout là-haut les grands oiseaux blancs

Traceront en lettres d'argent

Sur le satin de notre ciel

Ton joli nom de princesse immortelle.

MUSIQUE : ATTALA TEXTE POETIQUE : M.F. FOSSE

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Origine de la Légende du Pavé d'Or

flamme.gif (9411 octets) L’Enfant de l’Atlantide

 

(LA PIERRE ET L'ENFANT)

 

     Sous le ciel de Montluçon qui se penche

Sur l'étrange pierre aux pouvoirs captivants,

S'éveille doucement l'âme blanche

D'un merveilleux petit enfant.

Il voyage... vols en millions de rêves,

Dans sa tête s'éveillent les souvenirs d'Attala

Et l'onde si bleue sur la grève,

Lui ramène chaque jour les images de là-bas.

Il murmure parfois... des choses étranges,

Sagement assis, toujours sur ce même pavé,

Il a l'air d'un drôle de petit ange,

Avec dans les yeux, tant de clarté.

Dans son monde baignent des silences infinis,

Il part ainsi, sans rien dire aux grands,

Il part... jusqu'aux portes de la vie,

Cueillir le message inviolé du temps.

L'éternel savoir naît à l'aube de sa vie,

L'inondant de douceur et de paix,

Un chant mystérieux lui arrive de la nuit

Et déjà, il sait... oh ! oui, il sait !

                                                                M.-F. FOSSÉ

flamme.gif (9411 octets) La petite voix d’Ikéa

 

     0 MONTLUÇON, tu es comme l'enclume

où le lourd marteau vient frapper ;

sur les eaux du Cher, tu es comme la brume,

et pourtant l'amour tout près... tout près.

Ce diable de forgeron, ensorcelé par ton feu,

tape... tape... tape sur ta terre,

comme s'il voulait reforger tes cieux

avec le grand souffle de l'univers.

Pauvre ville ! si tu voulais te laisser faire,

J'assisterais, moins impuissante et moins affolée,

aux douleurs de toutes ces chairs

et de tous ces cœurs martelés.

0 MONTLUÇON, seule j'erre en ta ville

et tandis que là-bas, je vis ma vie,

ici, je tremble et je vacille,

comme une étincelle qui prend feu de ta folie.

Je t'aime... mais ce sont des mots qui n'ont pas de sens,

car je rêve pour nous d'une fraternelle fusion ;

la connaissance sera ta délivrance,

dans ce monde qui n'a plus sa raison.

Et là... des milliers de voix me viennent

de l'astral, comme d'infinis secrets ;

toutes ces simples âmes qui sont tiennent

et qu'il faut, pour ta gloire, magnifier.

0 MONTLUÇON, si tu le veux, je peux te guérir,

prendre en mon corps ton sang et ton feu sur ma chair ;

laisse-moi ; je t'en prie, te chérir,

et tu fuiras, oh ! Tu fuiras la très grande misère.

Mais, c'est avec tes pauvres rêves de moribond

que tu vas, seul, t'agenouiller dans tes prières,

glanant au Père un peu de foi et de pardon,

l'espoir usé, sans jamais rien en faire.

Mon cœur mutilé me crève de tendresse ;

éperdument passionnée, je t'appelle... c'est un unique cri !

oh ! Ecoute le message de ta petite princesse,

qui, par ce corps douloureux, prend vie.

0 MONTLUÇON, je serai ta légende, je serai ta grande aventure,

moi, IKÉA, la petite Sirène de ton passé,

je ferai de toi une ville bleu azur,

une ville où se recueillera le monde entier.

                                                                  M.-F. FOSSÉ

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