"IKÉA" LA PETITE SIRÈNE DE MONTLUÇON |
Montluçon, un peu d'histoire...
La Gergovie des Boïens
L'origine exacte de Montluçon est à la fois très ancienne et confuse. On admet généralement que la cité remonte à l'époque celtique et qu'elle devint la capitale ou "Gergovie" des Boïens, tribu gauloise locale qui s’allia aux Romains. Après la conquête des Gaules, ces derniers y fondèrent une colonie militaire et laissèrent en garnison à Néris une cohorte de la 8e légion, la légion Octava-Augusta. Lucius Appius, le "fondateur" de Montluçon, en était lieutenant. Les légionnaires édifièrent les thermes de Néris et bâtirent deux ponts sur le fleuve du Cher (Caris).L’une des richesses de Montluçon réside dans son château, encore imposant, même s’il ne subsiste presque rien de son immense mur d'enceinte et de ses 33 tours. Sous le règne de Jean le Bon, le duc Louis II le fait restaurer. Montluçon médiévale c'est aussi les églises Saint-Pierre et Notre-Dame, les places et les ruelles étroites bordées de maisons à pans de bois miraculeusement sauvegardées où il fait bon flâner, les jours de marché, le panier sous le bras... comme ça... l'air de rien !
Naissance d'une cité industrieuse
A l'orée du XIXe siècle, Montluçon est encore une sous-préfecture sans grandes perspectives, sinon marchandes. Située au point de convergence de l'Auvergne, du Bourbonnais et du Berry, le destin de la ville va rencontrer celui d’un homme qui a compris l’importance de sa position géographique : Nicolas Rambourg. Maître de forge en forêt de Tronçais, Rambourg, rachète les houillères de Commentry en 1821. Il sait que s’achève le percement du Canal de Berry, entrepris dès 1808 par décret impérial et destiné à favoriser le transport des marchandises de Montluçon à Saint-Aignan et à la Loire. C’est un chantier gigantesque où périrent des centaines de prisonniers de guerre espagnols. Il sera terminé en 1834. La houille de Commentry, le fer du Berry - acheminé par le canal - et la volonté des maîtres de forge, désireux de produire de la fonte par les procédés "à l'anglaise", en utilisant le coke plutôt que le bois… Montluçon est au carrefour de ces trois données. Cette ville nouvelle devient le foyer d'idées qui le sont tout autant. Des milliers d’ouvriers, souvent d’anciens métayers, arrivent de la campagne pour habiter la rive gauche du Cher. En juin 1881, une grève paralyse la mine de Commentry. L'année suivante, toujours à Commentry, Christophe Thivrier, ex-mineur, boulanger et marchand de vin, devient le 1er maire socialiste du monde. En 1889, il est élu député de Montluçon Est, et pénètre dans l'hémicycle en tenue d'ouvrier, devenant ainsi le légendaire "député à la blouse". En 1892, c'est au tour de Jean Dormoy de conquérir la mairie de Montluçon. Mais entre-temps, Montluçon a déjà entamé son déclin. Le charbon de Commentry, difficile à "cokéfier", s'épuise, tandis que le canal s'avère trop étroit pour acheminer le minerai du Berry, lui-même concurrencé par le minerai lorrain.
Le XXe siècle… Déclin et renaissance
Dans les années 10, les hauts-fourneaux s'éteignent les uns après les autres. L’industrie d'armement prend opportunément le relais lorsque éclate la Grande Guerre. L’usine Saint-Jacques se spécialise dans la fabrication des canons et des blindages de la marine alors qu’à l’abri du front, la ville accueille de gigantesques stocks d’armes et de munitions. La paix signée, Dunlop et la Société d'application générale d'électricité (SAGEM) s'implantent à Montluçon, attirés par une main-d'œuvre nombreuse et qualifiée. Dans les années 1970/80, la restructuration mondiale dans le secteur industriel force l'industrie montluçonnaise à se tourner vers d'autres productions comme l'électronique, l'électromécanique et les services. A 3h de Paris par l'autoroute, Montluçon, est aujourd’hui une cité tournée vers le futur. Le nombre et la spécialité des établissements scolaires, la réputation de son Institut Universitaire de Technologie et la liaison école-industrie voulue par les pouvoirs publics comme par les établissements eux-mêmes, constituent des gages d’avenir positifs. Cet avenir se concrétise notamment avec le tout nouveau centre Multimédia. Au fil des ans, Montluçon est également devenue une ville qui compte et bouge sur le plan de la Culture. Le succès populaire que rencontre la troupe de théâtre des Fédérés, le dynamisme des Amis du Jazz, l’énergie dont fait preuve l'association des Amis du Vieux Montluçon, témoignent d’une vie culturelle intense. L'espace culturel Boris Vian et le centre Athanor multiplient congrès, manifestations sportives, salons, spectacles et créations artistiques.
Le centre historique de Montluçon se visite à pied. Et si son périmètre peut paraître réduit, il n’en recèle pas moins une quinzaine d’édifices classés aux monuments historiques ! Conseils du Renard : laisser sa voiture place de l’Hôtel-de-Ville, contourner le bâtiment par la gauche (ce qui permet d’admirer le théâtre) et, de là, tout droit. Se laisser guider par son intuition… Tous les chemins mènent au cœur médiéval de Montluçon ou, en cas d’errance prolongée, aux deux boulevards circulaires qui le ceinturent ! Au terme d’une montée, vous parviendrez sur une place dominée par l’église Notre-Dame. Elle est à visiter sans tarder, histoire de reprendre son souffle. Une piéta du XVe siècle et la vie de la Vierge peinte sur sept panneaux de bois retiendront la préférence des visiteurs pressés. En sortant de l’église Notre-Dame, à gauche, vous pourrez vous rendre au Château des Ducs de Bourbon, reconstruit par Louis II, et où il mourut en 1410. Ca monte encore, mais le point de vue sur la ville vaut toutes les suées. Au fond de l’esplanade, ses hauts murs abritent le Musée des Musiques Populaires. Au hasard des rues, vous descendrez la colline sur laquelle s’étage la vieille ville. Et vous finirez par atteindre l’église Saint-Pierre dont la façade enchâssée au milieu des maisons, fut restaurée au XVIe siècle. Puis, dans les rues étroites du vieux Montluçon, le passé viendra à votre rencontre, au hasard de votre flânerie… Rue des Serruriers, rue Grande, Fontaine, Saint-Roch, Pierre-Petit. Le samedi matin, elles s’animent d’un marché coloré qui nous replonge dans l’ambiance du XVe siècle. Resteront à voir la Maison des Douze Apôtres, la Porte Fouquet (elle témoigne du séjour forcé que fit ici la veuve du Surintendant), les beaux hôtels particuliers (Boisrot de la Cour, Chabriant, Boisseret), les cours secrètes, les places, les boutiques anciennes, joliment restaurées, le jardin, avant de connaître un repos bien mérité dans les allées du jardin Wilson. Vous pourrez alors, si le démon du shopping vous taraude, plonger dans l’animation des boulevards Carnot et de Courtais : les grands magasins et belles boutiques n’attendent plus que vous… A noter des visites encadrées par un guide-conférencier les mercredis, de juin à septembre. Durée : 2h. Départ : 17h30, place Piquand.
"Allen" (tous ensemble), C'était la devise des chevaliers de l'écu d'or créé par Louis II, Duc de Bourbon. Ce pourrait être encore celle de cette ville du centre de la France, aux portes de l'Auvergne où l'avenir est une longue tradition.
Le château des ducs de Bourbon… Petite et grande histoire. Le site actuel où se trouve le château des Ducs de Bourbon fut très tôt occupé. Castrum et maison-forte profitent de la position incomparable du mont Lucens, ce roc granitique qui devait briller au soleil d’orient et d’occident. Coïncidence ? Au Ve siècle, le proconsul Lucius bâtit à cet emplacement un castrum, autre explication du nom de la ville. Quoi qu’il en soit, au XIe, la forteresse de Monte-Lucii apparaît déjà dans les actes officiels : 2 grands donjons s'élevant alors de part et d'autre du corps principal, l'un à l'endroit où se trouve actuellement la tour carrée et crénelée, le second à l'autre extrémité. Eudes, comte de Bourgogne, élève en 1250 les premiers murs du château actuel. Les vieux remparts mérovingiens sont conservés, et la cour intérieure se trouve surélevée à hauteur de l'esplanade contemporaine. En 1370, Louis II, duc de Bourbon, vient habiter la ville qui fait dorénavant partie du fief des Sires de Bourbon. Reconstruit par ce dernier, puis agrandi et embelli par ses successeurs Jean Ier et Charles Ier, le château se compose alors d’un grand corps de logis à 2 étages, dont le second est sous comble. Doté de vastes salles éclairées par de larges fenêtres à meneaux et croisillons, il est embelli d’une tour dite de l'Horloge et d’une galerie de bois à l'italienne. Montluçon jouit à cette époque d’une position de ville frontière aux portes d’un territoire sous domination anglaise. Le duc Louis en fait sa résidence principale. Il y meurt en 1410 âgé de 74 ans. Récupérée par le roi de France en 1527, la cité montluçonnaise connaît une période de stagnation à laquelle mettra fin la révolution industrielle du milieu du XIXe siècle. Montluçon voit alors sa population décupler. Le château, lui, dévasté pendant la Terreur, est successivement transformé en bâtiment municipal, tribunal, café en vogue, avant d’être cédé au Ministère de la Guerre qui l'aménage en caserne, jusqu'en 1913. Restauré en 1935 par le maire Marx Dormoy, il abrite aujourd'hui le musée des Musiques Populaires et de la résistance.
Montluçon la grise, Montluçon la triste ? Et si Montluçon cachait bien son jeu au point de nous tromper sur son vrai visage ? Histoire de rester une cité à dimension humaine, malgré sa position de ville la plus peuplée du département (41 000 habitants), et sa réputation méritée de cité industrieuse, tout entière tournée vers la mécanique, les pneumatiques, la chimie et l’électronique ? C’est vrai, la ville a toujours montré sur ce plan-là un beau dynamisme. Elle constitue encore un pôle industriel régional attractif, ainsi qu’un symbole fort de la conscience ouvrière. Son essor prend naissance au milieu du XIXe siècle avec la première révolution industrielle. De la rencontre du fer et du feu naît alors une véritable ville nouvelle dont la prospérité prend appui sur le développement de la métallurgie. Aujourd’hui Montluçon, ainsi que sa petite sœur Commentry, a su s’adapter avec intelligence aux mutations parfois douloureuses du XXIe siècle. Son activité économique s’est résolument tournée vers l’électronique et les services.
Le Val de Cher et les Combrailles, tourisme et romantisme… Bordé à l’ouest et le sud par les départements du Cher, de la Creuse et du Puy De Dôme, le pays montluçonnais et les Combrailles se caractérisent par leurs multiples églises romanes, forteresses et maisons seigneuriales ayant conservé les traces de leur construction primitive : Désertines, Domérat, Lavault Saint-Anne, Nassigny, Quinssaines, Reugny, Teillet-Argency, Vaux. En amont et en aval de Montluçon, le long du Cher, se succèdent de charmants villages où l’on trouvera loisirs, fraîcheur et détente : Lavault-Sainte-Anne, Saint-Victor ou encore Vaux. Les rives du fleuve, dotées de bonnes structures d’accueil, comme à l’étang de Saulx ou au barrage de Rochebut, savent attirer et garder le touriste. Tout au sud, en limite de la Marche et de l’Auvergne, comme un coin enfoncé dans le département du Puy de Dôme, Les Combrailles justifient par leurs paysages de bocage entrecoupés de cours d’eau une appellation spécifique. Marcillat-en-Combraille, point stratégique déjà fortifié à l’époque romaine, fut longtemps dominé par un château fort dont le donjon carré du XIe siècle, desservi par 3 ponts-levis, était la copie conforme de la tour d’Huriel. Enfin, la mine et le charbon donnèrent à l’est du Pays montluçonnais, jusque dans les années cinquante, un caractère et une culture particulière : Deneuilles-les Mines, premier gisement d’anthracite fermé en 52, Doyet, Bézenet dont les concessions furent interrompues en 1913, Montvicq, abandonné en 1912.L'Allier (03)
Partagé entre 3 cités gauloises et gallo-romaines (Bituriges, Eduens et Avernes), puis entre 3 diocèses (Bourges, Autun, Clermont), le Bourbonnais est riche d’une histoire qui se confond avec la nuit des temps. Des outils et des armes de silex découverts dans la vallée de la Besbre, ainsi que dans la Montagne bourbonnaise, témoignent d’une présence et d’une activité humaine, déjà très développées. La guerre des Gaules menée par César et ses légions marquèrent également fortement la région et contribuèrent à son développement. Après la défaite de Vercingétorix, les "fils de la Louve" entreprirent d’édifier de nombreuses cités thermales comme celles de Vichy, Bourbon et Néris. Ils développèrent aussi un réseau dense de voies pavées et de ponts. Au temps des Mérovingiens, guerres et querelles opposèrent entre elles de nombreuses citadelles et places-fortes surmontant et commandant les points stratégiques de la province.
Le Haut-Moyen Age... Les ancêtres des princes de Bourbon entreprirent de faire régner l’ordre au sein des différentes seigneuries d’alentour. Le premier sire de Bourbon aurait été Aymar ou Adémar, fidèle de Charles le Simple et fondateur, au début du Xe siècle du prieuré de Souvigny. Peu après, ses descendants édifièrent sur une ancienne motte une maison-forte que les Archambault, descendants d’Aymar, fortifièrent et à qui ils donnèrent leur nom. Forteresse imprenable, Bourbon l’Archambault permit aux seigneurs de Bourbon, vassaux des Comtes de Bourges, de s’affranchir de leur vassalité et de s’imposer aux seigneurs voisins. Le XIe siècle fut marqué par l’extension du fief bourbonnais vers l’ouest, en direction des rives du Cher. Gui de Dampierre, époux de l’héritière Mahaut de Bourbon, agissant en Auvergne pour le compte de Philippe Auguste, reçut Montluçon et d’autres terres. La province prit alors ses limites à peu près définitives. Au XIIIe siècle, le Bourbonnais était devenu un fief important du royaume, avec son sénéchal, et son bailli de Bourbonnais qui avait droit de justice. En 1276, le duché échut à Robert de Clermont (fils de Saint-Louis) quand il se maria avec Béatrice de Bourbonnais. En 1310, son fils Louis Ier devint sire de Bourbon, puis duc de Bourbon. Ce dernier, nommé "le bon duc", épousa en 1327 Anne, dauphine d’Auvergne. Il gagnait ainsi le Forez et le Dauphiné d’Auvergne auxquels il ajouta le Beaujolais en 1400. Un grand conseil ducal coiffa alors les conseils exécutifs du Forez et du Beaujolais. S’affirmait ainsi la prééminence de la chambre des comptes de Moulins, créée en 1374, sur celles de Montbrison (Forez) et de Villefranche (Beaujolais) puis de Riom (Auvergne). Au XVe siècle, le duc Charles Ier, époux d’une fille de Jean sans Peur, devint à son tour duc de Bourgogne. Il dirigea la "Praguerie" contre Charles VII. En 1440, il dut signer la paix de Cusset. Son fils cadet, le duc Pierre II, dit "de Beaujeu" prit pour épouse Anne de France (fille de Louis XI). Régents pendant la minorité de Charles VIII, puis pendant ses campagnes d’Italie, les 2 époux devinrent les vrais gouverneurs du royaume. Leur fille Suzanne transmit les biens de ses parents à son cousin et mari, Charles III le Connétable. Ce dernier se trouva ainsi à la tête du plus vaste ensemble de territoires non encore réunis à la couronne. En 1521, à la mort de sa femme qui ne lui a laissé aucun enfant vivant, le Connétable de Bourbon s’opposa à François 1er qui revendiquait une part importante de l’héritage. En relation depuis 3 ans avec Charles-Quint, le duc prit la fuite le 11 septembre l523, alors que le roi ordonnait son arrestation. Mis sous séquestre, ses domaines furent définitivement réunis à la Couronne. Charles III mourut au siège de Rome en 1527. En 1531, le titre de duc de Bourbon fut transmis à la branche cadette de La Marche-Vendôme, d’où est issu Henri IV. En 1661, Louis XIV céda le duché de Bourbon à Louis II, prince de Condé, en échange de divers domaines. XVIIIe siècle : à partir de 1788, la France bougea, remit en question ses vieilles structures. Les Bourbonnais, comme tous les habitants des provinces de France, furent invités à s’exprimer à travers les cahiers de doléances, en vue de la réunion des Etats généraux, prévue à Versailles au début du mois de mai 1789. Ils ne s’en privèrent pas et envoyèrent dans la capitale 6 députés. En vertu de la loi du 29 septembre 1789, 83 départements furent créés par l’Assemblée Constituante. Les nouvelles unités administratives, gouvernées par des corps élus, remplacèrent les anciennes institutions provinciales. La formation du département de l’Allier ne se fit pas sans difficulté. Il fallait, en autres, trouver un nom à l’ancienne province, et le choix se porta sur la rivière qui traverse le département, attendu que cette rivière, dans son plus long cours, suit à peu de choses près le centre de ce département, auquel il manque une source et une embouchure. Une fois le nom accepté par à peu près tout le monde, survinrent d’autres problèmes, à propos de la désignation du chef-lieu notamment : Moulins et Montluçon étaient tous deux candidats à la direction du département. Moulins l’emporta, élu le 28 janvier 1790 par les députés. La contestation se poursuivit pour la désignation des 7 districts : Saint-Pourçain, revendiquait la tête d’un district et s’opposa vivement à Montmarault. De même Lapalisse ambitionna, en vain, un district entre Cusset et le Donjon. A la fin de l’été 1793, Joseph Fouché, représentant de la Convention pour l’Ouest et le Centre de la France, détourne sa mission de Nevers vers Moulins pour exercer des pouvoirs très étendus sur le département, menacé par la révolte de Lyon. Véritable missionnaire laïque, le futur duc d’Otrante efface toutes les traces de l’ancien Régime, épure l’administration, impose une politique sociale égalitaire. Nombre d’églises et d’édifices religieux sont ainsi saccagés, pour ne pas dire dévastés et pillés par la volonté de l’intransigeant proconsul de la République. Remis à la mode sous l’Empire et la Restauration, le thermalisme connut un regain de popularité avec Napoléon III, donnant au département une importance particulière. Mais aucune des 3 villes installées aux points stratégiques de l’ancienne province bourbonnaise ne parvient à s’imposer comme capitale. Moulins l’administrative, Montluçon l’industrieuse et Vichy la luxueuse se disputent la prééminence départementale sans vraiment l’obtenir. Le XIXe siècle, siècle de la révolution industrielle, verra s’implanter de nombreuses forges et sites industriels, tels Commentry, puis Montluçon, et enfin Vichy. Au XXe siècle, en juillet 1940, le Maréchal Pétain fait de Vichy la capitale du nouvel Etat français. Dans les lambris du Casino, seuls 80 députés refuseront les pleins pouvoirs au Maréchal. Quatre ans plus tard, libérée à la fois des troupes allemandes et des sbires de Pétain, la ville reprend sa place de sous-préfecture au sein du département.
Source : www.petitfute.com
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